La monnaie une fois nettoyée sera tout d'abord identifiée. L'identification rapide et sure d'une monnaie ,surtout lorsque celle-ci est particulièrement ou mal conservée ,nécessite souvent de recourir à une loupe de bureau ou à une loupe d'opticien ou d'horloger (le modèle pliable a trois grossissements -x3x6x9- est à recommander), voire un microscope ou a une loupe binoculaire à fort grossissement qui décèlera également les réparations ou regravures éventuelles.
L'identification demande surtout une grande expérience et une mémoire enrichie par l'examen de nombreuses pièces, disons des milliers, qui permettent de faire les rapprochements nécessaires. Mais sans aucun doute, c'est en se livrant à l'identification, en comparant la monnaie étudiée aux illustrations des catalogues, ou aux pièces des médailliers, qu'on exerce son oeil et qu'on apprend l'une des parties essentielles de la numismatique. Pour les débutants, de petits manuels d'initiation à l'identification de certaines séries, serviront de mode d'emploi utile des instruments de travail. Autres sésames: les nombreuses collections de manuels existant sur le marche et également des sites web de numismates (voir Liens).
Une fois ainsi identifiée, la monnaie sera munie d'une étiquette indiquant l'époque, l'autorité émettrice (empereur, roi, cite, peuple...), l'atelier, le métal, la dénomination, tout ceci plus ou moins développé et résumé par le référence à un ouvrage de base, ainsi que le poids et le numéro d'inventaire. La date d'acquisition et le prix peuvent également figurer sur cette etiquette. Ces éléments sont en tout cas portés dans un inventaire, registre ou fichier, indispensable quelle que soit la taille de la collection, où figurent le numéro d 'entrée (de préférence le millésime de l'année en cours , suivi d'un numéro d'ordre) et les données essentielles de l'identification. Le particulier fera bien de noter également l'état de la pièce et de prévoir une rubrique où il pourra noter les prix atteints par des exemplaires strictement comparables, des informations bibliographiques et la destinée de la pièce s'il vient à l'échanger ou la revendre au profit d'un exemplaire de qualité supérieure. Car toute collection doit évoluer et s'enrichir elle-même à la faveur des occasions rencontrées. Même les plus grands cabinets pratiques les échanges, limités, il est vrai, à leurs "doubles parfaits", c'est-à-dire aux exemplaires de coins identiques.
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